La conférence « Les CGPI, l’épargne et le digital : un modèle à suivre ! » organisée par penelop, en partenariat avec le CercleLAB, a eu lieu le 1er juin dernier.
Tout au long de la matinée, les intervenants se sont succédés pour nous apporter leur vision de la profession et leur expertise sur des sujets autour de la modernisation des outils.

Les CGPI sont-ils devenus le moteur de la digitalisation de la relation client en matière d’épargne et de gestion patrimoniale ?


Il y a environ 20 ans, nous avons assisté à l’émergence de cette profession et aujourd’hui, elle se retrouve confrontée à l’évolution digitale et technologique. Les CGPI doivent s’adapter afin d’être plus dynamiques, d’améliorer leur business, de faciliter la relation avec leurs clients et de répondre à leurs objectifs et souhaits.
Par conséquent, tous les acteurs de ce secteur sont dans l’obligation de suivre le mouvement sous peine de se retrouver désuet. En effet, selon l’enquête 2016 de penelop, les CGPI estiment que la qualité et l’exhaustivité des données fournies via un outil d’agrégation est un sujet majeur pour l’exercice de leur profession. Obtenir des données propres et sous un même format devient inévitable !

« Les évolutions digitales impactent l’intégralité des acteurs »

Nous remarquons donc qu’aujourd’hui, les Fintechs jouent un rôle important dans la chaîne de valeur et notamment dans le front office, ce qui a un impact positif pour le client qui voit la gestion de ses comptes bancaires simplifiée.

Cependant, certains clients comme les « mass affluent » sont souvent mal identifiés par les assureurs et les banquiers, tantôt choyés, tantôt délaissés selon les acteurs et les moments de la relation… Grâce à une étude menée auprès de cette clientèle aisée du marché français, nous avons à présent une vision plus globale concernant leurs attentes, leurs comportements vis-à-vis des banquiers et assureurs en matière de placement, d’épargne, de retraite et de protection de la famille. Cette enquête a permis de mettre en lumière 3 enjeux clés pour satisfaire ces clients :

-    Mieux les connaître pour rester leur gestionnaire de patrimoine principal
-    Être à la hauteur de leur niveau d’exigence
-    Adopter un modèle « digital premium » pour conjuguer conseil, proximité, accessibilité et services étendus en cross-canal.

Cela signifie donc que les banquiers et assureurs sont également impliqués par cette transformation. Ils doivent repenser le modèle de relation client et prendre conscience des impacts que cela peut avoir sur l’organisation de la distribution et le modèle du pricing.

« La DSP2 : un cadre législatif modernisé »

Le dernier point soulevé fut au sujet de la directive sur les services de paiement : DSP2, instaurée par la Commission Européenne. Ce nouveau cadre législatif modernisé doit permettre de prendre en compte les évolutions technologiques et les nouveaux usages apparus sur le marché des paiements.
Les français ont une confiance absolue envers leurs banques et les moyens sécurisés de paiement qu’elles mettent à leur disposition. La DSP2 a donc pour objectif d’encadrer les nouveaux acteurs intervenants sur ce marché, et non régulés ce jour. La sécurité en termes de paiement ne doit en aucun cas être remise en cause.

Passés de l’ère de l’offre à l’ère du marketing de la demande, nous devons aujourd’hui mutualiser les différents moyens pour s’adapter à l’évolution des usages et des technologies. L’expérience client se retrouve maintenant au cœur du moteur et pour répondre à leurs attentes, nous sommes obligés de comprendre leurs besoins…

Nous tenons à remercier tout particulièrement Stéphane Fantuz, Joëlle Durieux, David Charlet, Catherine Poncet, Sonia Fendler, Alain Regnault, Vincent Couroyer, Mathieu Berrivin, Nicolas Ducros et Gilles-Emmanuel Bernard, d’être venus animer et partager leurs expertises lors de cette conférence matinale.

 

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